Faculté de Médecine Henri Warembourg
Spécialités disciplines
Médecine générale

Stages

Stages de médecine générale

Les stages sont organisés selon la maquette du D.E.S conformément au décret n° 2004-67 du 16 janvier 2004 relatif à l’organisation du troisième cycle des études médicales a fixé le D.E.S de Médecine Générale. L’arrêté du 22 septembre 2004 a défini sa durée à 3 ans.

6 stages d’un semestre dont un stage obligatoire au CHU :

  • 3 semestres obligatoires dans des services ou départements hospitaliers agréés pour la médecine générale : 1 au titre de la médecine d’adultes : médecine générale, médecine interne, médecine polyvalente, gériatrie ; 1 au titre de la pédiatrie et/ou de la gynécologie et 1 au titre de la médecine d’urgence
  • 1 semestre libre dans un service ou département hospitalier agréé
  • 1 semestre auprès de praticiens généralistes maîtres de stage des universités agréés
  • 1 semestre, selon le projet professionnel de l’interne de médecine générale, effectué en dernière année d’internat, soit en médecine générale ambulatoire (sous la forme d’un Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie et Supervisée (SASPAS)), soit dans une structure médicale agréée dans le cadre d’un projet personnel validé par le coordonnateur de médecine générale. Dans l’ensemble du cursus, des temps de formation à la prise en charge psychologique et psychiatrique des patients sont obligatoires. Ils sont réalisés à l’occasion de stages effectués dans les services et structures, y compris ambulatoires, agréées pour la formation des internes et habilités pour cette formation.

Absences et congés

Selon les textes réglementaires, les internes sont  en formation à plein temps, soit 10 demi-journées par semaine. Le stage occupe 8 de ces demi-journées. 1 demi-journée est consacrée au temps facultaire (Enseignements théoriques). Et 1 demi-journée est consacrée au travail formatif personnel (traces d’apprentissage demandées, travail de thèse, lecture de revues médicales, congrès…), la dernière demi journée aux projets de recherche. Le temps dédié aux stages ambulatoire ou hospitalier ne doit pas dépasser 48 heures par semaine lissées sur 2 mois. L’établissement d’un tableau de présence signé par le responsable du stage doit obligatoirement être rendu avec la validation du stage à la fin de celui-ci.

Réglementairement, sont autorisés 2.5 jours ouvrables (lundi au samedi) de congés par mois donc 30 jours ouvrables par an. Ces congés ne peuvent pas excéder 24 jours d’affilé. La rémunération pendant ces 6 semestres pour les fonctions d’interne est calculée selon la grille indiciaire en vigueur.

Validation

Traces d’apprentissage :

Il est demandé à chaque interne de produire des traces d’apprentissage durant les stages. La production d’un RSCA (2 RSCA pour les stages ambulatoires) et d’un rapport de stage est obligatoire pour valider le stage soit au total sur les 3 ans du D.E.S ,7 à 8 RSCA (si SASPAS) et 6 rapports de stage. L’interne a la totale liberté de produire d’autres traces en relation avec ses besoins de formation. D’autres travaux ou traces d’apprentissage peuvent être demandés par le chef de service et/ou le référent pédagogique. Ces travaux d’écriture doivent avoir été validés par le responsable ambulatoire ou hospitalier du stage avant la fin de celui-ci. Les travaux doivent ensuite être postés sur le portfolio de l’interne avant la fin du stage.

Grilles d’évaluation des stages :

Chaque stage est évalué sous la responsabilité du chef de service pour les stages hospitaliers et des maitres de stages des universités pour les stages ambulatoires. En stage ambulatoire il est demandé aux internes de s’auto-évaluer sous la supervision du ou des maitres de stages des universités qui valideront cette auto-évaluation.

Stages ambulatoires de médecine générale

Les stages ambulatoires sont eux de deux types : le stage obligatoire dans le cursus du D.E.S de niveau 1 et le stage facultatif SASPAS de niveau 2 (Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie et Supervisé).

Objectifs

  1. Développer en l’argumentant un processus spécifique de prise de décision (analyse décisionnelle) déterminé par la prévalence et l’incidence des maladies en soins primaires
  2. Savoir intervenir si nécessaire dans l’urgence ou dans les situations médicales non programmées ressenties comme des urgences.
  3. Éxécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en soins de premier recours
  4. Hiérarchiser et de gérer simultanément des plaintes et des pathologies multiples, aiguës ou chroniques, chez le même patient
  5. Intégrer et d’articuler l’éducation pour la santé, la prévention, le dépistage, les soins, y compris palliatifs et de réadaptation
  6. Gérer le premier contact avec les patients Adopter une approche centrée sur la personne et son entourage en tenant compte du contexte personnel du patient
  7. Gérer l’outil professionnel
  8. Coordonner la prise en charge du patient avec les professionnels de santé afin de fournir des soins efficaces et appropriés
  9. Actualiser et développer ses compétences de manière individuelle

Répartition et fonctionnement

L’attribution des postes de stage ambulatoire pour les internes lors de leur seul stage obligatoire N1 se fait en adéquation complète entre l’offre et la demande. Il est prévu avant la répartition un nombre de postes ambulatoires en parfaite correspondance avec le nombre d’internes à répartir. Leur nombre important impose un dédoublement de la promotion par tirage au sort en deux groupes dès leur accueil le jour de leur arrivée à Lille. Ils y sont répartis selon leur classement ECN. Le stage chez le praticien s’effectue durant le 1ème ou le 2ème semestre du D.E.S. L’accès au stage ambulatoire se fait selon le groupe tiré au sort soit en premier ou deuxième semestre de leur D.E.S.

Les maîtres de stage des universités (MSU) sont répartis soit en trinôme soit en binôme, regroupés soit par affinité soit par proximité géographique. Un ou deux internes se répartissent dans ces unités de deux ou trois enseignants. Dans les deux cas trinômes ou binômes les internes pourront effectuer un stage par bi ou trimestres consécutifs chez leurs deux ou trois enseignants ou de un à deux jours par semaine chez ceux-ci. Le temps hebdomadaire à effectuer est de 8 demi-journées à répartir chez les différents MSU et à lisser sur un trimestre.

L’objectif est d’obtenir qu’en six mois de stage un interne, qui ne connaît de la médecine que les soins secondaires et tertiaires, puisse devenir suffisamment autonome pour exercer en SASPAS. Le stage s’effectue avec une prise de responsabilité progressive de l’interne au cours de phases d’observation, de supervision directe et de supervision indirecte. Ces différentes phases seront utilisées autant que nécessaire pour aboutir à une autonomisation de l’interne. Cette autonomisation progressive est l'un des objectifs du stage ambulatoire.

Au cours du SASPAS, l’interne est placé en autonomie dans deux ou trois cabinets médicaux des MSU. Le temps hebdomadaire à effectuer est de 8 demi-journées à répartir chez les différents MSU et à lisser sur un trimestre. En contrepartie les MSU ainsi dégagés de soin le jour de la présence de l’interne s’engagent à une supervision indirecte des actes de l’interne en fin de journée avec celui-ci. Ils ont aussi obligatoirement au choix :

  • une autre activité d’enseignement universitaire dans le département de MG : enseignements théoriques, tutorat ;
  • une activité centrée sur un projet de recherche en soins primaires.

L’objectif est de placer l’interne en SASPAS en situation professionnelle de gérer la totalité des activités d’un cabinet médical toute une journée, dans trois cabinets différents au cours de la semaine. Il ne s’agit donc en aucun cas d’un remplacement.

Les maîtres de stage des universités accueillant des internes en SASPAS sont regroupés par affinité entre eux ou à defauts par décision du DMG. Ils forment en même temps un interne SASPAS et un ou deux internes de stage de niveau 1. Par contre les internes en SASPAS négocient leur intégration dans l’UPL souhaitée de gré à gré avec les MSU de celle-ci. Ils sont donc réellement choisis par leurs enseignants.

Les Maîtres de stage des Universités, quelle que soit leur fonction, poursuivent leur formation à la pédagogie et participent, comme tout médecin, à des actions de FMC (ou DPC).

Pour aider à optimiser l’investissement formatif des internes en SASPAS vers les unités d’UPL les plus éloignées de la métropole lilloise, l’Etat verse maintenant à tout interne qui s’éloigne de plus de 15 kilomètres de la Faculté une prime annexée au salaire de 130 € brut à condition que l’interne en fasse la demande écrite à la DIRAM du CHRU dont il dépend.

Les UPL sont incitées à organiser des groupes d’échanges de pratique (GEP) d’internes durant les stages ambulatoires en UPL. Ces GEP sont obligatoires.

Terrains de stages ambulatoires

Dernière actualisation des tableaux et carte interactive de Novembre 2023 à Mai 2024. Attention, l'organisation des terrains de stage est modifiée chaque semestre.

Stages hospitaliers

Les stages sont proposés pour répondre au besoin de la maquette du D.E.S. Les objectifs de stages sont déclinés pour les stages obligatoires de la maquette.

Objectifs

Objectifs de stage de médecine d'adultes

  1. Évaluer et prendre en charge un patient dans sa globalité (dans sa dimension médico bio psychosociale) en repérant et hiérarchisant les problèmes ;
  2. Hiérarchiser des  demandes d’examens paracliniques selon les hypothèses diagnostiques ;
  3. Apprécier le rapport bénéfice/risque et coût/efficacité d’un traitement ;
  4. Expliquer un diagnostic, un traitement au patient et s’assurer de la compréhension ;
  5. Prendre en charge et accompagner des patients en fin de vie et leurs proches ;
  6. Organiser avec le médecin traitant le retour à domicile et la continuité des soins avec mise en place des aides adéquates ;
  7. Se remettre en question, être réflexif, s’auto évaluer pour améliorer sa pratique ;
  8. Respecter les règles de déontologie et légales.

Objectifs de stage d'urgence

  1. Reconnaître et faire face à une urgence vitale ;
  2. Réaliser un examen clinique adapté à la situation ;
  3. Prescrire les examens paracliniques adaptés à la situation et au moindre coût. Interpréter les examens paracliniques ;
  4. Prescrire un traitement d’urgence, Prescrire une ordonnance de sortie ;
  5. Assurer la prise en charge en urgence d'une personne âgée. Assurer le retour à domicile d'une personne âgée ;
  6. Connaître les réseaux et les filières de soins ;
  7. Communiquer avec le patient et son environnement ;
  8. Acquérir une assurance et une autonomie progressive et se positionner au sein de l'équipe ;
  9. Réaliser les gestes courants d'urgence.

Objectifs de stage de pédiatrie

  1. Reconnaitre et évaluer la gravité de l’état clinique d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un « enfant qui ne va pas bien » ;
  2. Intégrer les spécificités pédiatriques de l’anamnèse, de l’examen clinique ;
  3. Approcher et examiner un enfant en fonction de son âge ;
  4. Utiliser le carnet de santé et promouvoir son utilisation auprès des parents ;
  5. Proposer une thérapeutique adaptée pour des affections fréquentes ;
  6. Expliquer, sans inquiéter, une affection aux parents et aux enfants et donner les conseils de reconsultation ;
  7. Négocier l’absence d’examen complémentaire, l’absence de traitement ;
  8. Expliquer les grands principes diététiques d’un enfant en fonction de l’âge ;
  9. Reconnaître les indications d’avis complémentaires de recours et identifier les différents interlocuteurs.

Objectifs de stage de gynécologie-obstétrique

  1. Assurer un suivi gynécologique (FCV, seins), Prescrire les examens para-cliniques à bon escient, Actualisation  des  données  sur le  traitement  de la ménopause ;
  2. Conseiller une contraception. Appréhender la pose d’un stérilet et d’un implant ;
  3. Réaliser la première consultation de grossesse. Expliquer les dépistages, en particulier la  trisomie 21 ;
  4. Diagnostiquer un début de grossesse et ses complications (GEU, FCS…) ;
  5. Suivre la grossesse. Renseigner le  dossier partagé.;
  6. Dépister et surveiller conjointement un risque (HTA, diabète gestationnel…) Repérer une urgence obstétricale (pré-éclampsie, hématome rétro-placentaire) ;
  7. Reconnaitre les principales infections gynécologiques, MST, vaccination HPV.