Construire son avenir
Faculté de Médecine Henri Warembourg

Pôle Recherche

2020, une année de transition pour le Pôle Recherche

De la modernisation des locaux au projet d’animation scientifique mené par les cinq facultés de la future UFR des sciences de la santé et du sport (UFR3S), le Professeur Éric Boulanger, premier Vice Doyen en charge de la Recherche de la Faculté de Médecine depuis Janvier 2020, nous fait revivre les moments clefs de l’année et passe en revue pour nous les actions mises en place collégialement pour construire l’avenir.

2020, une année forte en rebondissement ?
Une année intense, oui. Pour le Pôle Recherche, l’évènement le plus marquant fut sans aucun doute l’incendie survenu le samedi 11 avril. Le congélateur -80°C à partir duquel est parti le feu était en règle par rapport à sa maintenance. Ce n’est pas de chance. Si le feu est resté très circonscrit, les dégâts liés à la propagation de la suie ou à l’eau se sont étendus sur quatre étages, du 2ème au 5ème touchant au passage l’amphithéâtre B.

Pour autant, mi-septembre, cinq mois après l’incendie, les équipes ont pu réintégrer leurs locaux. On doit cela à la mobilisation générale qui s’est mise en place dès le 15 avril entre les personnels techniques de la Faculté de Médecine, les enseignants-chercheurs, les directions de l’Université : Patrimoines, Hygiène & Sécurité, les entreprises extérieures… Cette mobilisation collective a été exemplaire. Chacune des personnes impliquées était référente de l’avancée d’un dossier spécifique, de l’évaluation des dégâts à l’établissement des devis pour la maintenance ou le remplacement. Ainsi, de semaine en semaine nous avons pu avancer très vite et mi-août nous faisions notre dernière réunion « groupe de travail post-incendie, GTPI ». L’assureur et les entreprises qui sont venus vérifier les travaux (réception) il y a quinze jours ont tenu à souligner qu’ils avaient trouvé exceptionnelle cette dynamique collective.

2020 est également une année de changement pour le Pôle Recherche ?
Nous avons donné le coup d’envoi d’un certain nombre de chantiers d’importance variable - mais tous nécessaires - qui vont contribuer à la modernisation du Pôle Recherche.

Le besoin de rationaliser l’espace s’est fait sentir.  Nous nous sommes rendus compte que les espaces dédiés aux congélateurs -80°C étaient très nombreux, ne permettant pas une optimisation de l’occupation des surfaces et de la surveillance. Donc, nous avons décidé de créer un cryocenter sous la rotonde. Cet espace concentrera tous les -80°C, qui seront installés dans des pièces totalement climatisées, strictement surveillées, et dont les alarmes seront centralisées. Nous sommes en train de finaliser la rédaction du cahier des charges pour ce projet.

Nous allons également revoir l’accueil du Pôle Recherche qui est un peu triste et que l’on va doter d’une meilleure signalétique. Enfin, dans le cadre de l’UFR3S, nous allons refaire tout le service courrier dont la réception (du courrier) pour les cinq facultés va être centralisée au Pôle Recherche. Le local actuel n’est pas du tout adapté pour passer à la dimension UFR3S.

Enfin, le Pôle Recherche est en train de se doter d’un onduleur et d’un groupe électrogène essentiellement destinés à la sécurisation électrique de la plateforme de biothérapie cellulaire.

Quels sont vos projets pour la communauté des chercheurs ?
Il est important d’informer la communauté mais aussi le grand public de la recherche qui est faite à Lille. Cette connaissance peut créer des vocations chez les étudiants, ou renforcer les connaissances sur les recherches qui sont menées dans les unités de recherches lilloises.  Elle permet le partage entre les différentes unités de recherche qui ne savent pas toujours précisément le travail qui est fait hors de leur équipe. Nous avons jugé indispensable de mettre en place une communication scientifique qui toucherait un maximum de personnes.

C’est la raison pour laquelle nous avons constitué un groupe d’animation scientifique qui réfléchit collégialement aux actions qui peuvent être menées, en interne comme en externe, pour valoriser la recherche. Ce groupe est composé d’une quinzaine d’enseignants issus des cinq composantes de la future UFR3S.

Ces opérations d’animation scientifique pourraient se décliner de deux manières. D’une part en communiquant sur les découvertes, les publications de chacune des unités de recherche, d’autre part en animant le réseau des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens, des étudiants, par des rencontres et des échanges autour de leurs pratiques, de leurs connaissances.

De la diffusion simplifiée des publications à l’organisation de conférences ou de tables rondes permettant de découvrir une équipe, un équipement ou une technologie, ou encore de grands rendez-vous annuels permettant au grand public de venir découvrir ce qui se fait en recherche sur son territoire, les projets du groupe d’animation scientifique sont nombreux. Nous espérons pouvoir proposer un premier évènement récurrent pour le tout début Janvier 2021.

Quelle synthèse feriez-vous de cette année 2020 ?
Le collectif. Depuis mon arrivée au Pôle Recherche, j’ai essayé d’insuffler une dynamique collective « toujours aidant - jamais bloquant ». Et dans les projets de rénovation comme dans ceux d’animation scientifique, je me rends compte que cette dynamique fonctionne et qu’elle a d’ores et déjà permis de mettre beaucoup de choses en place.

Sans pourvoir citer tout le monde, je remercie très chaleureusement tous les collaborateurs et toutes les collaboratrices qui font bouger collectivement le pôle recherche ! MERCI !